Storyearth, la Terre des Histoires
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Il était une fois une équipe qui découvrit une planète de héros de fiction. Sur Storyearth, ils virent des choses aussi drôles que Voldemort et Crochet voulant envahir un satellite de Jedis. Et qui est cette ombre qui plonge Storyearth dans la terreur ?
 
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 Quelques textes en prose

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Daniel Jackson
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Daniel Jackson


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MessageSujet: Quelques textes en prose    Quelques textes en prose  Icon_minitimeSam 10 Jan - 11:30

Voici un texte qui doit dater de février 2009.

Les Arts du spectacle



Les Arts du spectacle. Tout un monde. Qui, aussi loin que je m’en souvienne, m’a toujours attirée et fascinée. Pour des éléments aussi futiles que les lumières de la scène, les tenues superbes, correspondant à l’époque de l’action ou pour le moins différant souvent de celles de la vie quotidienne. De notre vie quotidienne, des XXème et XXIème siècles. Tous ces éléments qui participent à la magie de la scène. Mais, aussi, bien plus profondément, pour l’Art, pour cette manière différente de s’exprimer, de tout son être. Peut-être qu’encore plus, ce qui m’a toujours séduite dans ces disciplines, telles que le théâtre, la danse (…), est de faire prendre corps à un personnage, l’interpréter et lui donner vie, jouer un rôle qui n’est pas le sien. S’éloigner ainsi le temps des répétitions et du spectacle du quotidien, quel qu’il soit.
Pour toutes ces raisons, que je percevais plus ou moins à l’époque, je me retrouvais à l’âge de trois ans, sur une scène, une vraie, dans une vraie salle de spectacle – aussi modeste qu’elle ait probablement été -, avec son estrade, ses coulisses et ses lumières. J’avais choisi parmi les costumes qui nous étaient proposés une robe, qui me plaisait. Elle devait être à fleurs, petites, dans les tons verts. Du moins est-ce là l’image que j’en ai gardé. Il me semble n’être restée que peu de temps sur scène et n’avoir eu que peu ou pas de texte (qui avait été inventé pour l’occasion). Je me revois pourtant pendant les répétitions, puis dans les coulisses, puis sur scène, jouant une fée – c’était là ce que j’estimais à l’époque – qui aujourd’hui, à mon goût, ressemblait plus à une gentille sorcière… Mais, pour moi, à l’époque, je crois, une sorcière était forcément « méchante »… Comme celle de Blanche-Neige qui devait être de fait ma référence en la matière. Peut-être par timidité ou je ne sais pourquoi, je n’ai pas continué le théâtre l’année suivante. Je ne repris que durant un an, douze années ayant passé. De nouveau un spectacle inventé… En fait, deux. Ma grande fierté fut le second, auquel j’avais intégré le chant. Ce en quoi réside cette fierté ? Le fait d’avoir ému, fait pleurer un membre du public. Je n’ai pas pu continuer l’année suivante, ayant déménagé. J’aime toujours autant le théâtre, pourtant, j’ai pour l’heure tourné cette page, pour me consacrer à la musique.
Mais, avant d’en venir à ce chapitre, parlons de la danse, page provisoirement tournée, mais que je suis bien tentée de rouvrir. La danse… Cet Art du spectacle en particulier me fascine, visuellement… Vers 8 ans, je commençais la danse contemporaine. Au même âge, a peu près, me semble-t-il, la danse classique m’attirait. Avec ses pointes, ses arabesques, ses tutus également, aussi superficiel cela soit-il. Aujourd’hui, je sais n’être pas particulièrement faite pour cette discipline en particulier, mais, je l’admire toujours autant. La danse… En tant qu’activité extra-scolaire, cela se résume à environ quatre ans de ma vie… Et pourtant. Dès que l’occasion d’esquisser des pas de danses traditionnelles se présente, je saute dessus. Un amusement comme un autre, permettant parfois de se défouler efficacement en dépensant son énergie. La danse, qui pourrait être considérée comme un sport… Et pourtant, ce mot étant négatif pour moi qui déteste cela, la danse tient du loisir et bien évidemment de l’Art et je l’exclus de la catégorie des sports, malgré les efforts physiques qu’elle demande.
Venons-en à la musique… Art du spectacle quand il s’agit de chanter pour un public, mais aussi – du moins, à mes yeux – quand il s’agit d’interpréter un morceau sur scène, avec un instrument ou un autre. En fait, je crois que pour moi, il y a Art du spectacle dès lors qu’il y a public.
Hors cadre scolaire, j’ai commencé la musique en CM1, par la guitare. Le piano, depuis mes neuf ans, me fascinait bien plus. Mais, je n’ai pu commencer réellement que bien plus tard. Tant d’instruments me plaisent. Le piano est celui que j’adore, l’accordéon celui qui me fascine, la guitare ma compagne… Et de magnifiques morceaux existent au violon… On croirait l’entendre pleurer parfois… Ce qui pour moi, lui correspond tout à fait. Mais, il peut tout aussi bien nous donner envie de danser. Mes connaissances s’arrêtent – en dehors de quelques bases en solfège – au chant, piano, guitare et flûte. Un jour viendra… Où je saurai aussi jouer de l’accordéon ! La musique… Un moyen d’exprimer des sentiments, de partager. Langage universel… Il y aurait tant de choses à dire à son sujet !
Mes expériences de la scène en la matière sont assez nombreuses (7 je crois) et m’ont appris une chose : une fois lancé, on continue, quoiqu’il arrive, même si on fait une fausse note, même si on fait fausse route. Expérience de scène mitigées, notamment du fait de la timidité et du trac pas toujours bien contrôlé. Pourtant, je ne puis concevoir le moindre Art du spectacle sans production devant un public. J’ai peur de ce public, et de ce fait, j’ai du mal avec la scène. Et pourtant, malgré tout, il me plait de me produire devant lui.
Le chapitre des coulisses reste inabordé ici. C’est lors des spectacles de chant et du dernier de théâtre que j’en ai le plus fait connaissance. De son effervescence… Les tenues qu’on enfile ou change à tout de vitesse, parce qu’on doit remonter sur scène, vêtu différemment. Le trac partagé par tous, mais plus ou moins contrôlé par les uns ou par les autres. Les révisions de dernière minute, comme si on allait passer un examen… Des moyens de contrôler le trac aussi divers que les personnes qui se trouvent là. Lieu d’entraide aussi. Lieu ou parfois, on apprend à mieux connaître les autres. Les coulisses sont tout cela outre l’endroit d’où les artistes apparaissent et où ils disparaissent.
J’aimerais vous avoir ainsi donné envie de rejoindre artistes professionnels comme artistes amateurs sur scène et en coulisses, de vous joindre au spectacle. Ou de venir grossir les rangs du public, si indispensable. Sans oublier les applaudissements.
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Daniel Jackson
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MessageSujet: Re: Quelques textes en prose    Quelques textes en prose  Icon_minitimeLun 2 Fév - 21:56

Ce texte date du 30 avril 2010. Je vous mets cependant la deuxième version, qui elle, date du 13 juillet 2010.


Une lettre matinale



Nous sommes en 1977, en Argentine. Je m’appelle Clara Stornini  et je viens de fêter mes vingt ans. Depuis toujours, je vis dans la Pampa - je vivais devrais-je dire -, dans une demeure coloniale, à deux étages. Une grande maison blanche, en pierres, qui reluisent au soleil. Elle est ceinte d’un vaste jardin, un parc même. Celui-ci comporte des arbres fruitiers, notamment des figuiers et des fleurs à profusion, parmi lesquelles, diverses variétés de rosiers, tous embaumant plus les uns que les autres. A ce parfum, s’ajoute celui des orangers plantés de long de l’allée qui conduit au perron de l’habitation. Et au fond du parc, nous avons un lac, idéal pour les jeux d’eau, aurais-je ajouté il n’y a pas si longtemps de cela.
Je vivais donc là avec mes parents, mon grand-frère qui se nomme Matias, ma petite sœur Carmen dite Carmencita et mon cousin, Felipe, du même âge que moi. Felipe et moi nous ressemblons énormément, tant qu’on aurait pu croire que nous sommes frère et sœur, de faux jumeaux. De la même taille, plutôt grande, minces, des cheveux aussi noirs que l’ébène, longs, des grands yeux de la même couleur, tout aussi intense. Comble de la ressemblance, nous sommes nés le même jour de la même année. Nombre de fois, on a donc fêté pour nous des doubles anniversaires. Parfois, en présence d’étrangers, nous avons joué de cette date de naissance commune, de cette ressemblance si frappante pour nous faire passer pour des faux jumeaux. C’est là un jeu que nous trouvions très amusants, enfants.  

Je vivais donc dans la Pampa disais-je, jusqu’à ce que, l’année dernière, en février, Felipe et moi ayons décidé de partir. Nous nous sommes installés à Buenos-Aires, la capitale, afin de poursuivre nos études là. Une nouvelle année a commencé, une nouvelle vie était sur le point de débuter. Ce qui nous intéresse ? La philosophie. Ainsi que la politique. Quelle activité plus passionnante que de discuter, et refaire ainsi le monde, un monde meilleur ? Et pourquoi pas parfait tant qu’on y est ? Rêver fait du bien…
Felipe et moi nous tenons toujours au courant de ce qui se produit dans le pays. C’est ainsi que nous avons appris la survenue d’un coup d’état militaire, le 24 mars 1976. Il y a déjà plus d’un an. Une junte est désormais au pouvoir, un certain Videla étant mis à la tête du pays... Les idées de la junte, leur politique, leur façon de diriger le pays ne nous convient pas le moins de monde. Et ce, depuis leurs débuts en tant que dirigeants. Les choses vont de mal en pis ici… Nous n’avons jamais pu l’accepter. «  Il est temps que nous cessions de nous contenter de refaire le monde dans nos conversations. Il est temps que nous commencions à nous battre pour nos idées. » C’est là ce que Felipe a décrété, un jour de l’année 1976. C’est pour ça que Felipe a commencé à s’opposer au gouvernement. Il a déménagé. Je le vois de moins en moins souvent, pour me protéger, dit-il. Felipe me conseille de quitter la ville, de partir à l’autre bout du pays… Puis, un jour, il disparaît de la circulation.

Des mois ont passé et l’année 1977, puis le mois de mai sont arrivés. C’est le matin, tôt. Une lettre arrive pour moi, en Patagonie. Je vis maintenant à Puerto-Madryn, chez mes grands-parents. Cette lettre me vient de personnes qui me sont quasi-inconnues. Je crois que Felipe m’a parlé d’eux, mais si peu… Il vaut mieux que j’en sache le moins sur ses activités, sur leurs activités. C’est là ce qu’il m’a dit plusieurs fois. Avant de disparaître. Car c’est là ce que m’annoncent ses camarades. Felipe a disparu de la circulation ! Je voudrais bien ne pas y croire, penser qu’ils mentent, qu’ils se trompent, que c’est un canular, une farce de très mauvais goût. Mais, je ne suis pas aveugle, et toujours au courant de ce qui se passe ici. Tous les jours, des gens disparaissent.
Ils m’expliquent la situation, du moins, ce qu’ils en savent, ce qu’ils en devinent. Felipe a dû être emmené hors de notre studio de Buenos-Aires, brutalement.
Apparemment, Felipe a été arrêté à la suite d’une manifestation sur la place de mai. Il soutenait les mères, les grands-mères qui se trouvaient là. Mère et grands-mères « de los desaparecidos », les « disparus ». Cela lui correspond totalement. Mais, le sort est ironique. Soutenant la famille des disparus, pour faire pression sur le gouvernement, il a son tour disparu… Ce n’est pas une raison ! Nulle n’est valable et ne peut l’être à mes yeux. Et toutes le sont aux yeux des militaires ! Tout est bon pour emprisonner, faire disparaître un opposant. Si soutenir les familles des disparus est un motif d’arrestation, alors ils devraient m’emprisonner, moi aussi. J’attendais des nouvelles depuis longtemps de Felipe. Surtout depuis que je suis partie de Buenos-Aires, sur sa demande et sur celle de toute la famille. Je n’aurais pas dû l’écouter, les écouter. J’aurais dû être là avec lui, sur la place de mai. Avec toutes ces mères et ces grands-mères. A les soutenir moi aussi.
Ce n’est pas juste, mais à l’image de la politique argentine actuelle. Répondre par la violence, par les arrestations massives, par la répression. C’est là le moyen qu’ils ont trouvé pour maintenir leur pouvoir, pour dissuader des opposants, pour se « protéger ». Et tant d’autres raisons aussi mauvaises les unes que les autres. Aucun doute : la situation, la politique de Videla, rien de tout cela n’est acceptable. Des dictatures, des militaires, l’Argentine en a vu. Mais, un régime où le moindre fait ou geste peut à ce point être retenu contre vous ? Pas dans mon souvenir quoiqu’il en soit.
Ces personnes qui m’ont écrit souhaitent une réponse, un accusé de réception. Je n’ai rien à y répondre. Mais, je voudrais que tous sachent qui est au pouvoir… Ainsi que les méfaits qu’ils commettent. Prendre la suite de Felipe dans un mouvement d’opposants au gouvernement, peut-être aussi.  
Oui, tout le monde a le droit de savoir qui a pris le pouvoir. Tout le monde devrait pouvoir dire « non » face à leurs actions. Je ne peux pas comprendre qu’on agisse ainsi et je suis furieuse, oui. Mais, aussi malheureuse. Je voudrais être auprès de Felipe, mon frère jumeau de cœur. Je voudrais crier tout cela sur les toits, exposer la situation aux yeux du monde, la rendre publique. Au lieu de ça, je me suis mise au piano, puis j’ai pris ma guitare. Et je chante… Une chanson chilienne, qu’une amie de ce pays m’a fait connaître. Une chanson chilienne qui s’appelle « La carta » de Violeta Parra. Une chanson qui va si bien avec ce que je vis en ce moment, avec ce que je ressens… Je suis en fin de compte dans une situation similaire à celle décrite dans ce texte, si proche… Comme elle, j’ai la musique, et d’autres membres de la famille… Un frère et une sœur… Qui, j’en suis sûre, approuvent tout aussi peu que moi ce qui se passe en ce moment ici… Pour peu qu’ils soient au courant.
Un texte qui va bien avec mes sentiments, émotions à un point tel que j’ai l’impression d’être ces paroles, qu’elles sont moi…

***

Les années ont passé depuis ce jour de 1977, ce jour de mai où Felipe a disparu. Et depuis, de l’eau à coulé sous les ponts. Mon cousin n’est pas revenu, je ne l’ai pas revu. Il compte à jamais parmi « les disparus ». A compter de ce jour, je suis passée à l’action, je me suis engagée dans l’opposition. J’ai lutté auprès de ces « inconnus » qui m’avaient écrit. Ils sont devenus des amis et ont été d’un grand soutient dans cette épreuve qu’a été la disparition de mon cousin. Carmencita et Matias m’ont imitée, s’opposant eux aussi au gouvernement en place. Felipe est le seul « disparu » de la famille, aussi étrange que cela soit. Carmen, Matias et moi avons été relativement chanceux.
J’ai cependant dû quitter l’Argentine, avant la fin de la dictature. C’était la seule solution pour ne pas compter, moi aussi, parmi les « disparus ». J’ai vécu en Italie, jusque dans les années 1980. Là, j’ai écrit des lettres ouvertes, aux journaux, pour dénoncer ce qui avait lieu en Argentine… Et pour tenter de faire délivrer Felipe, de le sauver, s’il était encore temps.

Nous sommes en 1985, et je viens seulement de rentrer en Argentine. Ca fera bientôt dix ans que Felipe a été arrêté sur la place de mai. Dans la maison familiale de la pampa, que j’aime tant, que j’ai toujours aimée, les souvenirs me reviennent en pagaille. Nos jeux… Notre départ… Le moment où tout a basculé. Tant que j’ai pu, tant que je peux, je participe depuis ce mois de mai 1977 aux manifestations en tous genres sur  la place de mai, auprès des autres membres de familles comme la notre. Avec eux, je participe aux cérémonies de commémoration, en hommage, à la mémoire de nos chers « disparus ». A chaque fois, je prends ma guitare, et j’entonne cette chanson de Violeta Parra… « La carta ». Ce toujours avec la même émotion. C’est d’ailleurs le cas aujourd’hui. Ma voix s’élève dans la foule. Et toujours ces paroles vont s’éparpiller dans les airs :

« Me mandaron una carta
Por el correo temprano
En esa carta me dicen
Que cayó preso mi hermano,
Y sin compasión, con grillos,
Por la calle lo arrastraron, sí.

La carta dice el motivo
De haber prendido a Roberto
Haber apoyado el paro
Que ya se había resuelto.
Si acaso esto es un motivo
Presa voy también, sargento, si.

Yo que me encuentro tan lejos
Esperando una noticia,
Me viene a decir la carta
Que en mi patria no hay justicia,
Los hambrientos piden pan,
Plomo les da la milicia, sí.

De esta manera pomposa
Quieren conservar su asiento
Los de abanico y de frac,
Sin tener merecimiento,
Van y vienen de la iglesia
Y olvidan los mandamientos, sí.

Habrase visto insolencia,
Barbarie y alevosía,
De presentar el trabuco
Y matar a sangre fría
A quien defensa no tiene
Con las dos manos vacías, si.

La carta que he recibido
Me pide contestación,
Yo pido que se propale
Por toda la población,
Que el «león» es un sanguinario
En toda generación, sí.

Por suerte tengo guitarra
Para llorar mi dolor,
También tengo nueve hermanos
Fuera del que se engrilló,
Los nueve son comunistas
Con el favor de mi Dios, sí. »


« Ils m’ont envoyé une lettre
Par le courrier matinal
dans cette lettre ils me disent
Que mon frère a été arrêté,
Et sans compassion, avec les menottes
Ils l’ont traîné dans la rue, oui

La lettre donne la raison
Pour laquelle Roberto a été arrêté
Avoir appuyé la grève
Qui avait déjà été décidée
Si ça c’est un motif
Qu’ils m’arrêtent moi aussi, sergent, oui

Moi qui me trouve si loin
A attendre des nouvelles,
La lettre vient me dire
Que dans ma patrie, il n’y a pas de justice,
Les gens qui ont faim demandent du pain,
La milice leur répond par du plomb, oui.

De cette façon arrogante,
Ils tentent de conserver leur place
Celle de l’éventail et du frac,
Sans avoir de mérite,
Ils vont et viennent à l’Eglise
Et oublient les dix commandements, oui.
On a jamais vu autant d'insolence,
de barbaries et de trahisons,
de présenter les armes
et de tuer de sang froid
celui qui n’a pas de défense
et les deux mains vides, oui

La lettre que j’ai reçue
Me demande une réponse
Moi je demande que ça se propage
Dans toute la population
Que le « léon » est un sanguinaire
Dans toute cette génération, oui

Par chance j’ai une guitare
Pour pleurer ma douleur
J’ai aussi neuf frères
En dehors de celui qui a été emprisonné
Les neuf sont communistes
Avec la grâce de mon Dieu, oui. »
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