Poème de ma griffe

Voici les vieilles poèmes que je partage avec vous Wink

Quand la solitude me prend

Sous un ciel étoilé
La solitude m’est imprégnée
Ma douleur est sans merci
Pour tous les misères que j’ai subies

Voilà que ce soir
Je blêmis à savoir
Si j’aurais un jour la paix
Que mon cœur est imparfait

Je n’ai pas su te comprendre
Cette solitude que je pourrais le vendre
A un marchand de sable
Qui me tendra la main

Je suis seule au milieu de la pluie
Pour pleurer de ma pauvre vie
A qui mes idées noires
Ne me font craindre le pire

Qui es-tu pour me juger ?
Comment peux-tu m’abréger
Cette souffrance qui me pèse
J’aimerais tant battre mes ailes
Pour fuir ce que d’être seule

Ma tête me fourmille
Tant de secret qui me torpille
N’espérant qu’un jour
Je puisse trouver le mot amour

Dans un cours de Français ou je n'ai jamais eu la correction d'ailleurs XD.....

Donc voilà, c'est une vieille vieille mais OUI c'est voulu que ça soit dramatique d'ailleurs une des exigences de mon professeur Rolling Eyes

donc voilà....

Une douce nuit qui tombe
De mes bras lassé par le temps
De mon corps fatigué par les lignes de l’âge
Épuisée de ma conscience…

Une nuit qui n’en finit plus
De toujours rêvasser par le temps qui passe
De toujours pleurer nuit après nuit
Le temps que le jour se lève

C’est une nuit rempli de songes
Pour un cœur remplie de cafard
Si bien que parfois, je peux bien craquer
Mais il ne m’en faut peu pour chuter…

C’est quoi pour vous une vie ?
Si on ne veut que du bonheur
Est-ce qu’il faut le chercher
Parmi tous les étoiles ?

Je jalouse les gens qui n’ont pas de chagrins
Ni de cœur blessé par les blessures de la vie
Embrassant la vie comme je n’ai plus l’être
Depuis ma pauvre vie…

Je ne tendrais jamais la main
Puisque personne ne me voit mon miroir
La main penchée sur la plus haute tour
Me voici en train d’embrasser l’enfer

La vie est-il un pêcher pour un cœur
Qui ne cherche que la vie bienséance
Je ne cherche que le secours
De ce que la vie, on me le prendra

Je n’ai jamais connu l’amitié aussi éternelle
Jamais connue de ce que c’est d’être écouté
J’ai beau de faire mes sacrifices
Mais eux, ne me voient pas mes blessures

J’ai beau rire et faire mes farces plates
Que je peux dire à ceux que je les aime
Ainsi de les aider dans leur faiblesse

Et vous, faite juste de me croire
A la personne que vous espérer
Afin, de ne pas vous s’en vouloir
Quand vous saurez de cette vérité
Que ce jour-là, vous aurez regretté
De ne pas m’avoir comprise bien avant…

Être sourde

Parle-moi, regarde-moi
Je ne te comprends pas toujours
J’ai peur de te perdre, la voix que j’ai aimée

Avant de t’entendre, je me nourrissais de mes mains
A se promener pour dire un mot
Je ne parlais pas et à quoi me servais ?
Je n’entendais rien

La vie a bien changé, je suis devenue malentendante
A 3 ans, je pouvais bien devenir folle
Tous les sons que j’entendais n’étaient qu’ambigu

Si vous saviez que j’ai pleuré ma vie
A savoir que je ne serais jamais sourde
J’ai appris à vivre et à entendre
Tous les sons qui me faisaient peur

Des années ont passés ou j’ai pu apprivoiser
Ma nouvelle amie, mes appareils auditifs
Mes mains ont cessé de voyager
Et mes lèvres on prit le dessus

Je n’ai jamais demander d’entendre
Je n’ai jamais voulu de parler
Mais je n’avais pas le choix, je devais suivre
Le choix de mes parents, qui ne voulait que j’entende

Si j’avais su qu’un jour, je vivrais ceci
J’aurais dû enlever ces maudits appareils
Pour ne plus me souvenir encore
La voix des cris et des excès de colères

Je n’aurais alors pas entendu
J’aurais fermé les yeux cette soirée là…
Je n’aurais pas souffert aussi
Grandement qu’aujourd’hui

Parfois, je me le demande
Si j’avais enlevé ces appareils
Si j’aurais eu la force
De passer au travers certaine chose

De fermer les yeux
D’être dans mon monde
De faire semblant que tout est beau
D’être une femme heureuse

Je ne le saurais jamais
Mais ce que je sais maintenant
Si je le pouvais, j’enlèverais mes appareils

Pour faire semblant
Pour juste se dire que tout va bien
Que je ne pleurerais pas du tout
Que les mots ne sont que des fleurs…

Les mots blessent, les mots restent en mémoire
Parfois, les cris me font peur,
Le monde est méchant, la terre pollue de méchants
Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ?

Moi qui ne fais que sa vie tranquille
Je ne demande rien d’autre de vivre
Mais les mots restent, les paroles fesses
On se demande si c’est à moi qu’on s’adresse

Si vous savez le poids de la conscience peut faire
Avec une vie qui est compliqué
On se demande si on est bien, si on est normal

Finalement, à bien y penser
Ma vie c’est bien compliqué
Pour qu’on rentre dans mon cœur
Pour lui dire tout simplement
Que tu es une personne géniale !

Parce qu’il est maintenant fermé
Barré à double tour
La clef est maintenant introuvable…
J’ouvre maintenant les yeux
Je mets mes appareils
Témoins de tous les mots
Qu’on me dit à mes oreilles

Il est aussi mon ennemie
Mon souffre-douleur
Mais je n’ai pas bien le choix
Il faut bien que je vive

Mais je fais semblant
C’est bien plus facile
Que d’y faire face

Des brûlures j’en n’ai rien que faire
Je suis toujours souffrante
J’ai passé l’art de faire comme
Si rien n’avait jamais arrivé

Comme une personne normale
Comme une personne heureuse de sa vie
Voilà ce que je fais
Voilà ce qu’on me voit

Être sourd, c’est être victime d’intimidation
C’est passer chaque jours à se sentir diminué de sa personne
C’est de ne pas être à sa place
Parce qu’ils savent à quel point les mots
Ont pris ma vie

Quand j’enlève les sons définitivement, je me sens normal
Oui, normal, parce que j’entends plus
Ce que les gens me disent
Et surtout, ça me fait moins mal….

Et puis… je peux enfin fermer mes yeux…

Être seule

Seule comme si j’étais sur une île
Seule pour avoir l’impression d’être abandonnée
Ne me jugez pas, je me sens ainsi

Je n’ai pas grand-chose à apprécier de ma vie
Etre seule peut importe ce que je fais
Cela me met le cœur en canaille

L’impression de s’écrouler,
Malgré tout l’amour qu’on me porte
J’ai toujours cette sensation
De malaise et de déchirement

Mon cœur a bravé beaucoup
Dans sa vie et encore maintenant
Je prends ma vie comme il me le donne
Je ne parle plus, je le garde

J’espère et prie
Pour qu’un jour, je puisse ressentir
Ce que c’est d’être appuyé

Ne me jugez pas, vous n’avez rien à voir
C’est ma vie qui est comme ça
Parfois on me tend la main
Mais je ne vois que tout noir
J’ai beau avoir la reconnaissance

Mais j’ai besoin… qu’on me pousse
Qu’on me sort de ma zone de confort

Parce que parfois, je vois le ciel bleu
Mais que je ne ressens aucun amour dans mon cœur
Parfois, je dis que j’ai besoin d’aide
Mais, je marche sur un fil parfois

Je ne dis plus rien, de peur de déranger
De peur de décourager
Je suis faite comme ça et c’est difficile de changer
J’avais appris à me taire coute que coute…

Ma vie est un bordel actuellement
Mais j’accroche au bonheur que j’ai croisé dernièrement
Difficile de croire à autant d’amour d’amitié
Mais je me dis qu’il faut que j’ouvre mon cœur

Mon cœur est encore entouré de broche
Parfois, je lui dis de s’en aller
Mais, il tient à me garder en cage

J’aimerais changer, j’aimerais sourire
Mais pardonnez-moi, je ne sais comment
Quand tu passes ta vie à soupirer
A rêver à une vie différente que j’ai

La vie est une frasque
Un faux numéro
Mais il y a une chose
Que j’ai bien apprise avec les semaines

L’amour peut prendre la place
L’amour des amis est fort
Peut-être arriverais-je à changer ?
À me sentir soutenu…

Je le sais, qu’avec votre aide
Votre amour et votre patience
J’arriverais peut-être à trouver ma vie
Le replacer à l’endroit
De parsemer de fleurs

De pouvoir se dire, que ma vie est belle
Qu’elle peut maintenant prendre son envol
D’être celle que j’aurais dû être…

Mais une chose que je sais
C’est que j’ai trouvé une famille
Une famille avec qui on s’inquiète
Qu’on se demande de mes nouvelles

Je n’avais pas compris toute suite le sens
Je n’avais pas saisie de la porté que vous aviez à mon égard
L’amour a pris la place dans mon cœur.

Je suis dans la phase de l’apprentissage
J’apprends à me sentir désiré
Ce n’est pas chose aisé quand on a une histoire
Comme la mienne qui a eu beaucoup de sacrifice.

Des personnes qui m’ont aidé
Des personnes qui ont pleuré
Des personnes qui ont partagé leur vie
Surtout les personnes qui m’ont dit
Ce que j’entendais rarement dans ma vie

« Tu sais Mél, que je t’aime ? »

Et moi de vous répondre ceci :

« Que moi aussi je vous aime tous »

Douce Neige

Tombe douce neige
Sur le sol chargé de lourdeur
Un cœur en grisaille
Qui ne veut pas sortir de sa peine

Tombe douce neige
Que cette douce froideur
Puisse geler un peu les battements
Chargé d’inquiétudes

Tombe douce neige
Que le temps puisse s’arrêter
Profiter de cette mélancolie
Pour m’atteindre mon cœur
Qui semble ne plus comprendre

Tombe douce neige
Parfois, je tremble de peur
Que la neige puisse m’engloutir
Eternellement et sans fin

Tombe douce neige
Que je puisse m’étendre
Au milieu des flocons blancs
Pour juste un instant être vide

Tombe douce neige
Pour que je puisse attraper ces flocons
Et puisse le mettre dans mon cœur
Les larmes sans fin qu’il puisse
Me réconforter….

Il fut un temps

Il fut un temps où elle avait le sourire
Ou elle embrassait ses ailes pour répandre
Le bonheur autour de soi

Il fut un temps où elle avait fait semblant
Que la vie était belle
La vie n’était qu’un mirage
De ce que l’on voudrait présager

Jeune et innocente, elle avait pourtant
Un futur assez agréable
Elle avait des rêves et des espoirs
Mais, un soir tout a changé

Le bonheur s’est transformé en peine
Chaque jour depuis, elle ne fait que semblant
Souriant pour chasser ses inquiétudes
De son entourage qui ne lui veulent que du bien

Priant depuis ce jour
Pour qu’un jour elle puisse retrouver
Cette fillette qu’elle avait jadis
Celle qui ne passait pas
Le temps à pleurer

Depuis des années, elle a souffert
Souffert au point qu’aujourd’hui
La méchanceté était son crédo
Elle s’en sortait qu’un autre lui arrivait

Elle souhaite qu’un jour
Elle puisse toucher le mot bonheur
D’être aimé par les gens qui l’aiment
Qui ne lui veulent que son bien

Elle souffre bien en silence
Mais, elle a aussi besoin d’amour
Cette fillette devenue adulte
Elle ne cesse de le rechercher

Celui qui disait dans ses histoires
Qu’elle lisait pour passer le temps
Que l’amour pouvait guérir ses peines…
Si c’est bien l’amour…
Ou est-elle alors ?

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