Soins et complots

Maria posa Rose sur le lit. Elle était dans un sale état. Celui qui lui avait fait du mal allait devoir payer, mais auparavant, il fallait faire en sorte qu’elle aille bien et ne meure pas. Maria avait l’avantage de posséder des pouvoirs de guérison qui fonctionnaient relativement bien et son lien avec Rose renforcerait sûrement la tentative qu’elle était sur le point de faire. Il lui fallut tout-de-même plusieurs minutes pour faire disparaître toutes les blessures qui parsemaient le corps de Rose. Et quand elle eut enfin fini, la jeune femme semblait aller mieux, mais Maria continua de la regarder intensément en espérant qu’elle avait pu la sauver à temps.

Rose se retrouvait dans un endroit tout noir, sans lumière ou bruit, personne ni objet, elle était seule face au néant, mais elle n’avait pas peur, bien au contraire. Cet endroit rempli de ténèbres et dépourvu de tout lui était familier ; elle s’était déjà retrouvée ici une fois trois ans auparavant, quand elle était morte dans un accident de voiture qui lui avait couté la vie.

C’était le seuil, l’étape qui précédait la mort avant que les portes du paradis de l’au-delà n’apparaissent et ne s’ouvrent devant elle dans un halo de lumière, éblouissante, douce, chaude et apaisante .Mais cette fois, contrairement à la dernière fois, elle ne pourrait plus revenir quand elle aurait franchi ce seuil et cette lumière, la magie de Maria ne pourrait la ramener cette fois.

La seule façon pour elle de sortir de ses ténèbres et de réintégrer son corps était qu’on la trouve et la soigne le plus rapidement possible avant que son cœur ne cesse de battre et que ses forces ne l’abandonnent ou alors qu’on la transforme en vampire.

Mais elle en doutait beaucoup. D’ailleurs, elle ne savait même pas ce qui se passait à cet instant pour elle dans le monde réellement. Est-ce que son agresseur continuait à la torturer ou pas, elle n’en savait rien, mais une chose était sûre, elle n’était pas encore morte, vu qu’elle était là. Elle n’avait vraiment pas d’espoir qu’on la retrouve à temps et qu’on la sauve.

Dans ce noir et ce silence, elle se mit à penser à sa vie, à sa famille, à ses amis, à Maria et à son bien-aimé Sorci qu’elle ne pourrait plus guider et aider, qui risquait de retomber dans les ténèbres en apprenant sa mort et qu’elle ne pourrait plus rien faire pour lui et empêcher cela. Tous les efforts qu’elle avait faits pour qu’il change et tienne ses résolutions et engagements voleraient en éclats à nouveau, ce qui lui était insupportable et lui serrait le cœur, elle avait envie de crier, hurler, pleurer et frapper sur n’importe quoi à cet instant mais elle ne le pouvait pas.

Elle se dit que ce n’était pas juste que malgré ce qu’elle avait dit et tous ses efforts, elle n’avait pu rien faire contre son agresseur mais qu’elle avait fait de son mieux, elle s’était dit qu’elle accepterait la mort et qu’elle le regarderait droit dans les yeux, mais elle ne voulait pas mourir, pas ici, pas maintenant, alors qu’elle commençait à peine sa vie, alors qu’elle recommençait à peine à retrouver la joie de vivre et le bonheur d’un nouvel amour au prêt de Sorci non elle ne mourrait pas.

Elle se mit alors à courir dans cette obscurité sans savoir où elle allait et que, malgré tout, cela ne servirait à rien, mais peut-être pas, en fait. Au bout de quelques minutes, une lumière et aura dorée, douce et chaude apparut avant de l’envelopper entièrement et l’envahir, la faisant sortir doucement de ses ténèbres, elle la reconnut aussi tout de suite. C’était celle de Maria et son pouvoir de guérison.

Elle se mit à ouvrir doucement les yeux sur Maria qui avait réussi à soigner une grande partie de ses blessures. Elle lui sourit légèrement, encore faible, avant de lui dire d’une petite voix.

« Encore une fois ! Je t’en dois une ! Merci ! »

Maria savait que son pouvoir de guérison n’était pas optimal et que dans le cas de très graves blessures, elle ne pouvait pas tout guérir d’un seul coup. Même si Rose allait mieux, Maria ne pourrait plus guérir personne avant de s’être régénérée, principalement à grand renfort de sang humain et cela faisait un moment qu’elle ne faisait plus appel à Sorci pour lui en fournir. Avec sa convalescence prolongée, elle n’avait pas voulu lui infliger des soucis supplémentaires et s’était débrouillée seule, malgré les inquiétudes de Dracula qui n’aimait pas voir Maria traîner seule dans l’Allée des Embrumes.

En l’occurrence, donc, Maria espérait qu’elle s’était nourrie suffisamment récemment pour permettre à Rose de récupérer, sinon totalement, en tout cas assez pour tenir le choc le temps que son côté vampire finisse le travail. Le côté humain de Rose avait toujours quelque peu inquiété la reine des vampires, mais elle savait que la jeune femme préférerait toute solution autre avant la transformation définitive. Elle tenait à la part de bonté qui se trouvait dans cette partie humaine de sa personnalité.

Aussi, quand la jeune garde du corps ouvrit les yeux avant de la remercier à sa façon, Maria poussa un profond soupir de soulagement tout en constatant, malgré tout, que ses pouvoirs n’avaient orchestré qu’une guérison incomplète. Aussi posa-t-elle une main sur le front de Rose, jouant avec ses cheveux, en lui adressant un sourire un peu protecteur et lui offrit-elle un conseil.

« Oui, c’est à se demander qui est le garde du corps de l’autre » dit-elle avec un sourire amusé. « Ne te relève pas trop vite, tu es encore faible. »

Les paroles de Maria fit légèrement sourire et rire Rose, mais cela lui procura et réveilla la douleur de certaines de ses blessures que le pouvoir de guérison de son amie n’avaient pas pu soigner, ce qui la fit légèrement grimacer de douleur, mais sans se plaindre ni même prononcer un gémissement ou cri de douleur.

Elle avait la drôle d’impression d’être passée sous un rouleau compresseur plusieurs fois d’affilée. Elle était courbaturée de partout et ne risquait pas de bouger, ni se lever pour l’instant. De plus, elle avait perdu beaucoup de sang et était encore très faible, malgré les soins de Maria à son chevet qui lui conseillait de ne pas se relever trop vite car elle était encore faible. Elle lui sourit alors gentiment avant de le lui dire.

«Rassure-toi, je n’ai pas l’intention de bouger pour l’instant, j’en suis incapable ! »

Dit-elle en fermant légèrement les yeux et en soupirant.

Maria sourit gentiment, et en même temps, fut extrêmement soulagée en entendant Rose lui dire qu’elle n’avait pas l’intention de se lever tout-de-suite. Les blessures étaient importantes et pas sans gravité. Et même si elle était à présent hors de danger, elle allait avoir besoin d’une longue convalescence. Maria était convaincue qu’il serait difficile de la garder au lit, mais visiblement, la jeune fille avait décidé d’être raisonnable et c’était tant mieux. La reine des vampires ne tenait pas spécialement à faire usage de sa force sur son amie.

« J’espère bien. »

Mais Maria avait d’autres inquiétudes. L’agression de Rose était sérieuse et sévère. On ne s’en prenait pas comme à la garde du corps de la reine, il y avait quelque chose de plus sérieux derrière tout cela, quelque chose dont Maria n’avait pas encore conscience mais qui la mènerait sûrement à comprendre un plan d’ensemble dont elle soupçonnait l’existence mais pas encore les tenants et les aboutissants. Elle s’assit auprès de Rose et lui prit les mains avant de la regarder dans les yeux.

« As-tu une idée de qui t’a fait ça ? »

« J’ai vu son visage, je pourrais le reconnaître, mais je ne sais pas qui il était ! Je ne sais pas si c’était un vampire ou une autre créature, mais il possédait une force et une puissance surhumaine. »

Répondit-elle à son amie Maria qui lui demandait si elle connaissait l’identité de son agresseur. Elle visualiser très bien le visage de l’homme et ses propos à son égard, sans oublier son rire et son regard froid de prédateur sur elle et, bien-sûr, toutes les tortures et blessures qu’il lui avait fait subir doucement et lentement pour la mener jusqu'à la tomber et au trépas en prenant tout son temps pour s’amuser avec elle et lui faire subir son trépas, ce qui lui donna des frissons dans tout son corps, encore faible et endolori par toute cette expérience.

« Je n’ai rien pu faire, mes coups et attaques lui faisaient autant d’effet qu’une piqûre d’aiguille ! La dernière chose dont je me souviens, c’est de son pied percutant et s’enfonçant dans la terre tout prés de mon visage ! Je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite ! »

On ne savait donc toujours pas qui était cet individu. Attaquer dans les jardins du château de Dracula, pour un humain, un sorcier ou un Jedi, il fallait être fou. Pour les créatures magiques ou démoniaques, c’était possible bien entendu, mais peu d’entre elles avaient une apparence humaine. Un démon humain, pourquoi pas ? Ou alors un vampire. Mais jamais un vampire n’aurait attaqué la gardienne de la reine Maria, c’était impossible. Sauf, bien entendu, si c’était un vampire que l’on pouvait acheter. Et dans ce cas…

« Je ne sais pas qui a fait ça. Mais tu n’es pas n’importe qui et il y a de grandes chances que cet attentat ait été commandité. Autrement dit, quelqu’un en veut à ta vie. Et celui qui s’est attaqué à toi pourrait bien revenir, ou le commanditaire envoyer quelqu’un d’autre. As-tu une idée de qui cela pourrait être ? As-tu des ennemis ? »

Qui que ce fût, il mettait la vie de Rose en danger et Maria sut aussitôt que si la tête de Rose était mise à prix, la jeune demi-vampire courrait de grands dangers. Elle n’avait pas les mêmes capacités de régénération que les vampires purs souches et Maria ne serait peut-être pas là pour la transformer à temps si elle se trouvait de nouveau en danger. Bien-sûr, elle aurait pu la transformer immédiatement, mais elle savait qu’il serait difficile pour Rose d’abandonner sa part d’humanité. Mais une autre idée lui vint en tête.

« Tu sais ce que je pense ? Nous devrions peut-être faire se propager la nouvelle que tu es morte. Nous te dissimulerons aux yeux du monde, du moins le temps que tu te rétablisses et que nous tirions tout cela au clair. Il me semble évident que cette personne ne renoncera pas à voler ta vie, si nous agissons autrement. »

Rose écouta attentivement les conclusions de la réflexion de son amie et souveraine Maria sur son agression soudaine qui avait failli lui coûter la vie. Certes, Maria avait raison, cette agression et attentat n’était pas û au hasard, on avait cherché à l’éliminer pour une bonne raison, parce qu’elle gênait quelqu’un dans ses plan de façon plus ou moins importante et qu’en apprenant qu’elle était toujours en vie, il enverrait quelqu’un d’autre pour en finir une fois pour toutes avec elle. Quand la jeune femme lui demanda si elle avait des ennemis qui pourrait souhaiter sa mort, Rose se mit à réfléchir attentivement et sérieusement, mais elle ne voyait pas qui elle pourrait gêner au point d’envoyer quelqu’un pour l’éliminer.

« Des ennemis ? Non, pas vraiment, à part ces langues de vipère et minorités qui ne supportent et ne voient pas d’un très bon œil ma relation avec Sorci, mais qu’ils en arrivent à cette extrémité, je ne pense pas ! Ca a peut-être un rapport avec mon enquête sur l’Ombre… sinon je ne vois pas ! »

Par la suite, Maria lui proposa de la faire passer pour morte pendant quelques temps jusqu'à ce qu’elle se remette entièrement de ses blessures et que l’affaire s’atténue. La jeune femme savait très bien que son amie avait raison et qu’elle ferait bien de suivre ce conseil. Malheureusement, à l’heure d’aujourd’hui, elle ne pouvait pas le faire pour une seule raison, Sorci Deck son bien-aimé.

« Tu as sans doute raison Maria ! Mais je ne peux pas faire cela ! Si on annonce à Sorci mon soi-disant décès et ma disparition, il va être anéanti, se sentir coupable et se refermer sur lui-même comme avant pour replonger à nouveau dans les ténèbres ! Je suis désolée ! Je ne peux pas lui faire subir cela à nouveau ! »

Quand elle entendit la réponse de Rose, Maria ne put s’empêcher d’afficher une mine contrariée. Elle ignorait complètement que certains de ses vampires se permettaient des jugements à l’égard de la jeune Rose concernant ses fréquentations. Si elle, Maria, ne jugeait pas bon de considérer le comportement de son amie comme problématique, elle ne voyait pas ce qui faisait que les autres pouvaient en juger. Ca n’était ni de leur droit, ni leur place. Elle l’interrompit aussitôt.

« Qu’est-ce ce qui se passe avec les autres membres de notre Cour, tu as des problèmes ? »

L’allusion de Rose à son enquête concernant l’Ombre fit réfléchir Maria. Ca ne lui plaisait qu’à moitié que la jeune femme participe à l’enquête au tout début. Côté positif, il ya avait tout le côté redorage du blason de Dracula, son époux, et des vampires en général, mais que Rose se mette en danger était un très important côté négatif dans l’histoire. Visiblement, elle avait eu raison de ce point de vue.

« Tu ne m’as pas vraiment parlé des résultats de cette enquête, que ce soit les tiens ou ceux des autres. Avez-vous appris quelque chose d’important ? »

Rose n’était pas d’accord pour cacher qu’elle avait survécu à-cause de la réaction de Sorci. Mais Maria s’en doutait déjà, raison pour laquelle elle prit les protestations de la jeune fille avec un sourire un peu protecteur. Elle était si mignonne quand elle s’adonnait à l’amour et Maria comprenait son besoin de sentir Sorci dans une relative sécurité affective.

« Je n’avais pas l’intention de le lui cacher. Je pense Sorci tout à fait capable de garder le secret et de jouer la comédie. Qui plus est, son aide nous sera précieuse si nous voulons démasquer ton agresseur. »

Quand Rose parla à Maria de ses soucis quotidiens avec les autres vampires de la Cour qui ne voyaient pas d’un très bon œil sa relation et histoire d’amour avec Sorci à cause de leurs rangs et sangs différents, cela contraria la jeune souveraine et la mit de mauvaise humeur. Elle ne supportait pas ce genre de comportement dans l’enceinte du château et de sa Cour, même si elle savait très bien que malgré tous les efforts qu’elle faisait pour enrayer ce phénomène, elle ne pourrait l’estomper et l’étouffer entièrement, mais Rose s’empressa de rassurer son amie sur ces histoires.

« Ce n’est rien, ne t’inquiète pas pour cela, Maria ! Et puis, j’ai l’habitude et tu sais très bien que je ne me laisse pas marcher sur les pieds, tout comme Sorci ! »

Par la suite, Maria lui demanda de lui en dire plus sur son enquête et résultats sur l’Ombre, ainsi que ceux de ses autres compagnons.

« Pas grand-chose ! Notre enquête nous a pas appris grand-chose sur notre ennemi commun malgré tous nos efforts, mais même si le comité est dissous, aujourd’hui, je continue de mon côté à me renseigner pour trouver une piste, mais sans résultat pour l’instant. »

Maria ne put s’empêcher de la regarder et de lui sourire d’un air tendre, doux et un peu amusé quand elle se mit à lui expliquer la raison de son refus sur son plan de la faire passer pour morte aux yeux de tous, et parler de son compagnon et bien-aimé Sorci qui ne le supporterait pas, disant qu’elle voulait à tous prix le préserver, quitte à mettre sa propre vie et sécurité en jeu, ce que comprenait très bien la jeune souveraine qui s’empressa de rassurer son amie sur ses intentions et son souhait de ne rien cacher à Sorci et même de requérir son aide et soutien dans cette affaire, ce qui surprit légèrement Rose, mais la fit aussi sourire.

« Effectivement, Sorci est un bon comédien et un homme rempli de secrets et de mystères que je m’acharne tous les jours à découvrir tant bien que mal ! Mais à part ça, tu as raison, c’est une personne sur qui on peut compter ! »

Ne pas s’en faire, ne pas s’en faire, Rose en avait de bonnes. La Cour n’était pas un lieu où l’on pouvait faire ce que l’on voulait, il y avait un minimum de respect à avoir, un respect qui concernait notamment les personnes les plus proches de Dracula et Maria et Rose et Sorci en faisaient effectivement partie. Maria n’allait pas agir de façon déraisonnable en mettant Rose en difficulté, mais elle avait bien l’intention de surveiller les comportements divers et variés des autres vampires et d’intervenir si bon lui semblait.

« Ce n’est pas une excuse pour laisser passer. Ils n’auront pas intérêt à poursuivre dans cette direction là, c’est moi qui te le dis. »

Rose et son équipe d’enquête n’avaient pas appris grand-chose concernant l’Ombre, voilà qui n’était pas rassurant. De toute évidence, cette Ombre savait exactement comment passer inaperçue à tous les regards. Il aurait fallu pouvoir interroger tous les malandrins de la Contrée Obscure et pendant un temps, Maria songea bien à en faire une équipée de vampires, mais l’ennui, c’était que ces individus étaient en général centrés sur la survie et rien d’autre. Pour vivre, ils seraient prêts à raconter n’importe quoi et il serait très difficile de démêler le vrai du faux.

« Y aurait-il un moyen pour moi de t’aider ? »

Rose approuva l’idée selon laquelle Sorci était une personne de confiance et Maria n’en doutait pas. C’était un fait qu’il était un serviteur zélé de la famille royale. Maria hocha la tête avec détermination.

« C’est donc décidé. Nous allons te faire passer pour morte en ne révélant la vérité qu’à mon époux et Sorci. Ainsi, nous pourrons peut-être savoir ce qu’il en est de qui a cherché à te tuer. »

Rose ne put s’empêche de sourire doucement face à l’agitation et aux paroles de Maria concernant les agissements des autres vampires de la Cour qui n’acceptaient pas sa relation avec Sorci, mais comme elle l’avait dit, elle se ne se laissait pas marcher sur les pieds et se moquait bien des avis et manigances des autres membres du château pour les séparer.

Par la suite, la jeune souveraine lui demanda si elle pouvait peut-être l’aider ou lui être utile sur son enquête sur l’Ombre, ce qui fit sourire à nouveau la jeune femme qui lui répondit :

« C’est gentil mais je crains que non ! Si moi je n’ai rien réussi à trouver, je doute que toi tu y arrives ! Mais merci ! »

Pour finir, Maria fit part de sa décision à sa protégée de la faire passer pour morte un temps pour la protéger de son agresseur et personne qui voudrait lui faire du mal, ne mettant au courant et dans la confidence que son époux et Sorci tout en menant l’enquête pour retrouver la personne qui l’avait blessée et torturée à la limite de la mort.

« D’accord ! »

Visiblement, Maria ne pouvait pas vraiment aider Rose dans son enquête concernant l’Ombre. Cette impossibilité de trouver la moindre piste ne plaisait pas à Maria, mais dans l’empressement de Rose à trouver des informations au sujet de cette affaire, au moins, cela disculpait tout au moins les vampires en la matière. On ne savait pas qui était derrière tout cela, mais on commençait à voir qui ne l’était pas. Toutefois, il n’y avait plus rien à faire là-dessus en l’occurrence.

Pour le moment, il fallait surtout que Rose se repose et qu’elle reprenne des forces. L’annonce de sa mort serait faite dès que Maria aurait parlé à Sorci. Elle espérait que tout cela permettrait de faire se dévoiler celui ou celle qui espérait avoir assassiné la jeune vampire. La raison pour laquelle on s’en était pris à elle était mystérieuse aux yeux de Maria, mais elle se promit de découvrir le fin mot de l’histoire, d’une manière ou d’une autre, et en s’aidant de Sorci pour y parvenir.

« Repose-toi. Je m’occupe de tout. »

=> Plan top secret

« D'accord ! Et Merci ! »

Répondit-elle à la jeune souveraine un léger sourire aux lèvres. Sur ces dernières paroles, Maria se retira pour la laisser reprendre des forces et se reposer. Il ne fallut pas longtemps à la jeune femme pour plonger dans un profond sommeil, un peu agité, malgré son épuisement dû à son agression et tout ce qui venait de se passer.

Elle espère aussi que Sorci puisse supporter et garder son sang froid face à toute cette histoire quand Maria le lui raconterait. Ce n'était pas gagné d'avance, vu le caractère du jeune homme, mais pour la protéger, la venger et découvrir qui lui avait fait cela, elle savait qu’il était prêt à tout et à faire preuve de self-control et de patience.