Résultat de la missive de la Princesse Kathleen

Cela faisait des jours qu’il surveilla la résidence de la jeune Camille, qui était maintenant installé au château pour sa sécurité. Il traqua au moins écart et il en trouva souvent. Il était heureux de savoir qu’elle était avec les domestiques de la princesse Kathleen. Pendant qu’il surveillait sur la plus haute branche, il entendit un bruit sourd qu’il en tomba vivement et surtout douloureusement sur le tas de poussière. Malgré sa douleur, il avança vers la fenêtre. Il avait enfin la confirmation de ce que le Prince Dewan et princesse Kathleen attendait depuis.

« Si je trouve cette enfant, je la bâterais d’un coup de fouet. Jusqu’ à ce qu’elle croupisse jusqu’au fond du plancher. »

Un rire mesquin après ces paroles qui effrayait le prince. Il ne pouvait entendre d’autre atrocité que celui-là. Il partit en direction de son chez soi et passa ses journées à attendre la princesse de son arrivé de son enquête de son côté.
Quelques jours plus tard, il vit alors des bruits des paysans qui crièrent et annoncèrent l’arrivé du carrosse royal. Il en était heureux de cette arrivée. Il lui tardait de lui annoncer le scénario qui s’était imaginé sans avoir de preuve officiel. Comme il devait se rendre au château, il se mit de façon à ce qu’il soit présentable pour la cour. Il quitta alors sa maison en disant bonjour au passage son ami et se dirigea à la course au palais. Il laissa les gardes s’identifier et puis ils le laissèrent rentrer. Il s’approcha du carrosse royal de la princesse et lui approcha le bras tout doucement.

« Princesse, il me tarde de vous expliquer une situation délicate. Je dois vous en parler en privé si cela ne vous cause pas de soucis pour vos devoirs. »

Kathleen avait été particulièrement contente quand elle avait entendu que la personne qui lui demandait audience n’était autre que le Prince Dewan, venu lui faire son rapport en ce qui concernait la petite Camille et les recherches qu’il devait mener pour savoir si sa famille la maltraitait. Et Kathleen était à peu près sûre que c’était le cas, le souci c’était principalement d’en avoir la confirmation. Mais elle avait vu le dos de la fillette en lui faisant sa toilette et il n’y avait pas photo. Elle était maltraitée.

Camille s’était bien installée dans le château, et si elle n’était pas un exemple de volubilité, elle ne semblait pas malheureuse auprès d’elle. Elle n’avait pas une seule fois réclamé sa famille et elle semblait plutôt s’inquiéter de quand on allait la renvoyer que d’être là. Si Kathleen avait pu avoir déjà sa certitude, elle n’aurait pas hésité à la rassurer. Car si Dewan confirmait ses soupçons, la petite ne retournerait jamais chez ses parents, il ne saurait pas en être question un seul instant.

Quand Dewan lui demanda de lui parler en privé, Kathleen jeta un coup d’œil aux soldats qui entouraient son siège et d’un signe, leur indiqua de sortir. Puis, elle se leva et entraîna Dewan derrière son trône où il y avait des sièges qui servaient à la famille quand il y avait des audiences où toute la famille devait être présente.

« Asseyez-vous donc, mon ami, et dites m’en plus. »

Le prince était particulièrement heureux de l’avoir enfin auprès de lui. Il lui tardait de vouloir l’avoir pour lui en intimidé mais il n’en pouvait pas pour le moment. Mais ce n’était le dernier de ses soucis, Il fallait à présent de lui parler du cas de la petite Camille. Avec ce qu’il avait entendu et su, il en savait trop qu’elle courait un grave danger. Heureusement, la décision de la Princesse était franchement une idée géniale et il se sentait rassuré.

Il suivit la princesse et ne se fait pas prier pour s’asseoir sur des sièges qui appartenaient à la famille royale. Il se sentait valorisé par la chance de pouvoir garder un lien royal malgré qu’il ait quitté son titre pour s’enfuir. Il ne voulait pas endosser la responsabilité du peuple, mais il aimait bien acquitter ses tâches en tant que Prince qui ne voulait le bien de son ancien peuple. Pendant un instant, il ne pouvait que songer le sort de son royaume alors qu’il avait démissionné de son trône. Il sort de sa rêverie réalisa que sa belle était toujours à ses côtés.

« Je vous prie de m’excuser, j’ai eu un moment d’égarement pendant un moment. Heum, comme je vous le disais, j’ai fait mon enquête à savoir si Camille était à risque dans cette famille. Malheureusement, je vous confirme bien qu’il s’agit d’un acte de cruauté que cette fillette a vécue dans cette maison à mon insu. Je vous épargne certains mots qui m’ont froissés et refroidit mon cœur. Il m’a été difficile de me contrôler mes pulsions puisqu’avant d’arriver ici, j’étais un prince du royaume. Je pouvais les punir comme bon me semblait. Mais hélas, je n’ai pas la notoriété pour le faire. Il est de votre devoir de vous charger de l’affaire. Il est grand temps qu’il soit puni… »

Il se leva et fessa les cents pas. Il n’était pas bon d’avoir le cœur en feu, mais c’était comme ça qu’il sentait à l’intérieur. C’était un des pires choses qu’il n’acceptait pas de le voir et d’entendre. Quand il voyait Camille qui n’était juste un enfant, il ne pouvait qu’avoir du chagrin. Quel genre de personne voudrait faire ce mal à ce point ? Elle n’avait jamais demandé d’existée, ni même de demander de souffrir de la sorte. Il se dirigea vers la fenêtre ou il ouvrit la fenêtre et il surprit un garde qui patrouillait devant cette fenêtre.

« Pardonnez-moi, je voulais juste avoir un peu d’air. Je vous prie de m’excuser pour vous avoir fait peur. Ce n’était pas mon intention, soyez s’en sure. »

Le garde ne semblait pas troubler et il lui souriait même, il se déplaça un peu, laissa l’air froid rentrer dans la pièce. Il regarda un peu la cour et ressemblait étrangement à la sienne. Il ne pouvait songer à sa famille dont il s’ennuyait tant. Il savait que tôt ou tard, il allait se marier avec la princesse, il allait alors devenir un prince. Il n’en savait pas si cette jeune femme avait des frères. Si elle était leur seul enfant, il ne pouvait s’empêcher de penser à la succession d’Éric, le roi actuel de ce royaume. Il soupira alors que le dilemme étant toujours présente. Il aimait trop Kathleen pour ne pas acquitter sa tâche de devenir l’homme de ce qu’elle attend de lui et il aimerait bien faire l’éducation de la petite Camille. Il se sent protecteur envers la jeune fillette. Il se retourna vers sa belle et mit ses mains sur les siennes.

« Je vous demande une faveur princesse. Voulez-vous m’épouser et j’y pense aussi qu’on pourrait adopter Camille quand nous aurons régler l’affaire ? Je vous aime et je suis prêt à endosser ma responsabilité comme Prince pour être de votre côté. C’est ce que je connais de mieux. Je suis né pour être un prince et je crois que j’en mourrais ainsi… »

Après qu’ils se soient assis, le Prince Dewan resta quelques secondes, muet à la regarder comme s’il semblait penser à quelque chose de capital. Désireuse de ne pas le mettre mal à l’aise, la jeune princesse attendit patiemment qu’il prit la parole de lui-même. Elle garda un sourire rassurant pendant qu’il s’excusait pour bien lui faire comprendre qu’elle ne lui en voulait pas du tout et écouta avec beaucoup d’attention son rapport concernant l’enquête sur la famille de Camille.

Elle ne fut pas étonnée d’entendre le prince lui avouer que les propos de la famille qu’il avait surpris lui avaient donné envie de mettre son poing dans la figure de ces gens. Il avait eu la confirmation que la petite était maltraitée et il n’était désormais plus question qu’elle retourne dans sa famille avant longtemps, ni même jamais d’ailleurs. Il n’existait pas une seule famille sur ses terres chez qui un tel comportement serait accepté. Il était donc grand temps de faire comprendre à celle-là que leur présence sur les terres du Royaume d’Ariel n’était plus la bienvenue et que Camille, par contre, y resterait sous protection royale.

« Ne craignez rien, Dewan. Mon père va y mettre bon ordre. Camille restera ici, pupille du Royaume, et sa famille sera expulsée. Nous ne tolérons pas de tels comportements ici. Plus jamais cette fillette n’aura à souffrir de maltraitance. »

Quand elle eut fini de parler, Dewan était en train d’ouvrir une fenêtre un peu plus loin, mais Kathleen était certaine qu’il l’avait écoutée tout en faisant les cent pas. Elle comprenait parfaitement qu’il soit aussi nerveux après avoir dû contrôler sa colère comme il l’avait fait. Et elle tenait absolument à ce qu’il fût rassuré sur le sort de cette innocente petite. Concrètement, rien n’était encore programmé dans l’esprit de la jeune femme. Mais il n’y avait pas de doute à avoir, ça viendrait.

Quand Dewan revint auprès d’elle, il semblait plongé dans d’obscures pensées dont la princesse n’avait pas idée. Néanmoins, il s’approcha et quand il s’adressa à elle, ce fut pour lui parler mariage et adoption. Kathleen eut un sourire quelque peu intimidé tandis que ses joues se coloraient de rouge. Elle prit un moment pour se redonner une contenance et décida de répondre avec diplomatie et prudence. Elle ne voulait surtout pas blesser dans son orgueil le jeune prince.

« Votre proposition me touche, mon ami. Néanmoins, je pense qu’il est prématuré de prendre de telles dispositions concernant la petite. Tant que tout ne sera pas réglé avec ses parents, je préfère me concentrer là-dessus. Si cela vous convient, mon cher ami, nous pourrions reparler de tout cela au calme lorsque cette histoire sera réglée. Qu’en pensez-vous ? »

Après avoir promené de long en large dans la pièce et avoir eu de l’air frais pour se détendre, il était maintenant un peu plus calme. Kathleen ne connaissait pas un côté de cette personnalité et il ne souhaitait pas qu’elle le découvre. Il pouvait être un peu comment le dire, très agressif. Surtout quand les gens le cherchent alors qu’il n’avait pas commencé. Cela l’énervait beaucoup. Voir un comportement abusif comme les parents de son petit oisillon protégé, il pouvait rentrer dans une rage énorme. Heureusement pour lui, il n’avait pas la notoriété pour le faire étant donné qu’il n’était pas prince du Royaume Ariel, ce qui le sauvait un peu de ce qui aurait pu sembler d’une sauvage agression. Mais il n’était pas du tout surpris que la princesse lui avait alors promis de les chasser de leur terre. Enfin, c’était la même idée, même si pendant l’enquête, il n’en revenait pas des monstruosités qu’il avait pu entendre à leur insu. Ces parents devaient avoir une dent contre Camille. Était-ce quelque chose qu’il avait vécu autrefois et qu’il en est marqué ? De toute façon, il ne fallait pas chercher loin, ce genre de chose était inacceptable peu importe les raisons.

Sauf sans savoir pourquoi ni le moment idéal pour faire sa demande, il ne se surprenait pas qu’elle voulait régler les affaires de son côté avant de se mettre dessus. Il faut dire que Dewan était une personne du genre pressé. Il ne voulait que le bonheur de sa petite Camille qu’il n’avait pas songé de celui de sa douce. Quel idiot, encore plus crétin de tous les idiots. Comment se pouvait faire une frasque de ce genre-là. Elle avait bien raison, ce n’était pas le temps ni la journée pour le faire. Il faut le reconnaître qu’il était peut-être charmant, mais qu’il ne pensait pas toujours intelligemment à l’action.

« Vous avez bien raison, je n’ai pas réalisé dans quel pétrin que je pouvais vous mettre. Réglons d’abord ce qui nous tarde et nous y reviendront pour parler de tout ça. Je suis désolé mon amour. Je ne pensais qu’à Camille et je n’ai pas songé un moment à vous. Quand vous serez libéré de vos devoirs urgents, nous prendrons un moment pour mettre les choses en ordre. »

Il lui fit un baisé sur sa main pour lui signifier qu’il serait patient. À la mesure ou va leur relation, il savait qu’elle était la femme parfaite pour lui. Patiente, aimante et douce, c’était ce qu’il recherchait. Mais surtout, c’était sa beauté qui l’accrochait par ses yeux qui brillaient de tous les feux. Il aimait sa voix douce et calmante. En un instant, il pouvait se calmer et la frustration étant déjà partie au loin. Non, il l’aimait de tout son cœur, elle était une perle pour lui. Avec le temps, il savait qu’il était bien avec elle. À ce qu’il entendait dans le château quand il l’a visitait, on chuchotait dans son dos des affirmations qu’ils allaient se marier éventuellement. C’était dans leur plan, mais il était trop tôt. Elle devait faire son enquête de sa propre mission et bien sur le plus important, s’occuper du cas de sa petite perle Camille. Mais il ne pouvait que répondre au gens qui leur demanda s’il avait l’intention de prendre femme. Il ne pouvait que répondre par un sourire, ce qui engendra des sourires et des exclamations passant par des applaudissements. C’était peut-être un peu trop mais il ne pouvait ne pas profiter de cette situation. Sous le nom de Munto, il était aimé par tous les gens, cela lui faisait panser un peu de ses plaies de sa situation en étant un inconnu et qu’il s’ennuyait ferme de la vie du château. Il fallait qu’il se patiente, un jour il sera récompensé.

Bien que la princesse lui ait demandé du temps, il se mit alors à oublier sa précédente faveur et se mit dans la peau de ce qu’il aurait fait comme prince. Il ne se fit pas prendre le temps qu’il pensait à sa Camille. Comment va-t-elle ? Il n’en savait pas, bien qu’il ne vive pas encore au château, ignorant alors comment elle se portait depuis ce temps.

« Bien, je souhaite à ce que Camille se remettre de tous ses traumatismes. La voie de guérison sera longue et ardue. Je suis prêt à l’aider puisqu’elle me connaît déjà. C’est déjà un bon début. Puis-je savoir comment elle se porte depuis qu’elle vit au château ? A-t-elle un comportement acceptable ou a-t-elle un comportement agressif ? Question de lui trouver un juste milieu pour elle, si elle a des comportements qui sont accommodants, il est de mon devoir de lui trouver une solution…»

Dewan était très touchant dans les excuses qu’il prononçait à l’égard de la jeune femme. Il avait compris qu’elle ne cherchait pas à le repousser définitivement mais simplement qu’elle avait le sens des priorités. Mais elle ne lui en voulait pas. Après tout, Dewan était vraiment gentil et il ne fallait pas longtemps à Kathleen pour voir quand quelqu’un s’intéressait sincèrement à elle. Ou pas d’ailleurs. Et dans le cas de Dewan, il s’agissait de quelque chose de positif, elle l’aurait parié.

« Ne vous en faites pas. Vous ne m’avez pas offensée. Merci de comprendre mon attitude. »

Il s’intéressait sincèrement à Camille et avait déjà des attitudes paternelles envers elle, ce qui touchait beaucoup Kathleen et la ravissait. En effet, plus Camille aurait un univers de personnes fiables en qui elle pouvait avoir une pleine confiance, plus elle parviendrait à remonter la pente et à redevenir ce qu’elle aurait dû être, une petite fille innocente et pleine de vie. Pourtant, certaines meurtrissures ne guériraient jamais, et ça Kathleen en avait pleinement conscience.

« Elle ne parle pas beaucoup, mais elle semble me faire de plus en plus confiance chaque jour. Vous devriez venir la voir et passer du temps avec elle. Matthieu, mon ami, le fait déjà, mais il n’a pas le même rapport avec elle que vous. Je crois que cela lui ferai du bien… de vous avoir. »

L’état de Camille était ce qu’il y a de plus présent. Il était de son devoir et de celle de Kathleen d’en faire un enfant sain et heureux de vivre. Pour l’heure, elle n’était que craintive. Il devait alors partager tout son temps libre avec elle pour lui permettre d’avoir confiance en eux. Déjà qu’on arrache à sa famille, elle ne devait plus comprendre ce qui se passe. Il voyait alors un espoir lors des propos de la princesse qui lui annonçait une fine amélioration. Ce n’était peut-être pas beaucoup, mais lui y voyait alors une nette amélioration. Sa suggestion était en fait une idée qui lui avait germé dans son esprit. Il avait quelques idées et qui devraient sensiblement faire plaisir à la fillette et surtout de passer du temps était le meilleur remède qu’il soit.

« Bien, c’était effectivement dans mes plans de passer du temps avec Camille. J’ai déjà quelques idées qui pourraient lui faire plaisir. J’avais pensé de l’emmener faire un tour de carrosse et en même temps d’en faire la distribution de la nourriture pour les paysans, de même que passer une journée à la plage à pêcher les poissons et bien d’autres idées. Elle va découvrir de nouvelles activités qui à mon avis n’en n’avaient jamais fait auparavant. Pour qu’elle puisse devenir une petite fille qu’elle devrait être. »

Matthieu, qui est-il ? Il ne l’avait pas encore rencontré celui-là…

« Ce Matthieu que vous parlez, vit-il ici dans le château ? »

Non pas parce qu’il était jaloux, mais il voulait connaître les gens qu’elle côtoyait, juste… Par curiosité voilà !

Visiblement, il était dans les projets du prince Dewan de passer du temps avec la petite fille. C’était une bonne chose. Si elle était entourée de gens gentils et généreux qui lui apprenaient que la vie, c’était autre chose que les coups, elle le saurait et elle ne se sentirait plus comme une âme en peine esseulée. Kathleen avait, jusqu’à présent, presque eu l’impression que la petite avait envie de retourner chez ses parents, même s’ils la battaient, parce qu’elle avait peur de vivre quelque chose de pire.

« Merci de votre aide,, Dewan. Vous êtes un homme bien. »

Kathleen sourit à la demande du prince. Elle se demanda s’il n’était tout-de-même pas un peu jaloux de l’entendre mentionner un autre homme. Bien entendu, elle n’avait jamais vu Matthieu comme un homme, enfin pas un homme comme Dewan. C’était comme de dire qu’on ne voyait pas son père ou son frère comme un homme. Mais elle pouvait comprendre que pour une personne qui ne les connaissait pas depuis longtemps, leur proximité portait à confusion. Elle n’hésita pas une seule seconde.

« Matthieu, c’est mon frère, mon ami. Nous n’avons pas les mêmes parents, mais c’est comme s’il était mon véritable frère. D’ailleurs, depuis le décès de ses propres parents, lui et sa sœur, Léa, vivent au château et mes parents les traitent exactement comme moi. Vous l’apprécierez, Dewan. C’est un garçon formidable et je pense que Camille trouvera chez lui un protecteur supplémentaire, » acheva-t-elle en riant.

« Soit, faisons ce que nous pouvons pour aider Camille… »

Il ricocha d’un sourire à l’attention de la princesse. Puis il en venant à la discussion sur le Matthieu dont il ignorait son existence…. Après quelques explications, il avait déjà une idée de qui il s’agissait. Visiblement, elle aimait les Matthieu. Cela était évident…. Il lui fit un signe qu’il acquiesça ses dires. Il avait confiance en la princesse pour ces choses-là.

« Je serais ravis de faire sa connaissance. Il me tarde de rencontrer tous les gens avec qui vous avez confiance. Non, bien que je n’en sois aucunement jaloux, mais pour juste m’assurer que je connais tous les gens que vous connaissez. J’en suis certains qu’il sera un ami que j’apprécierais. Rare que les gens, je les détestes…»

Il aimait les gens et c’était ce qu’il était de particulier chez lui. Or, il trouvait que sa Kathy et lui-même se ressemblaient beaucoup. Ils avaient les mêmes idées, les mêmes désirs et surtout s’inquiètent de beaucoup sur le sort du peuple. Cela dit, il était surtout fière d’être un ami pour la princesse. Elle semblait bien aimer sa compagnie. Il allait certainement continuer puisqu’il voulait vivre des souvenirs avec elle.

« Je crois que ne vais pas tarder à rentrer chez moi, je dois m’occuper de mon ami qui m’a logé dans sa maison. J’ai bien rendre la pareille... Je vous souhaite une belle journée. Si vous avez envie de ma compagnie, vous savez ou me trouver »

En présence d’un public, il se le devait faire secrètement, il lui donna alors une bise sur sa main et se dirigea vers la sortie. Il croisa certain gens qui s’affaissait au bon fonctionnement du château. Il leur souhaita bonsoir ou des bonnes journées, question de leur donner de l’importance à ses salutations. Puis, il quitta la cour et rentra dans la maison pour l’aider à préparer son repas comme il l’avait habitude de le faire depuis plusieurs années. La princesse allait maintenant mettre un point final aux parents de la petite Camille. Il espérait que maintenant, elle allait accepter cette nouvelle vie.

FIN pour moi

Oui, il n’y avait rien de plus à dire ou à faire pour protéger l’enfant. Ils allaient devoir suivre le plan que Kathleen avait tracé afin que la petite puisse vivre une vie merveilleuse et puisse être heureuse comme tous les enfants de son âge. Entouré de gens merveilleux et aimants, elle-même, bien entendu, Dewan également, mais aussi Matthieu, Léa, le second Matthieu, Feena, Elora, Lancel, la petite Janei ou même Bella Misery, Camille ne pourrait que s’épanouir et devenir quelqu’un de stable et de courageux, quelqu’un de formidable à l’âge adulte.

« Merci pour tout, Dewan »

Bon, il n’était plus jaloux maintenant qu’elle lui avait parlé de fratrie. Il faut dire que jamais, au grand jamais, Dewan ne pourrait trouver un rival sentimental en Matthieu. En aucun es deux Matthieu d’ailleurs. En ce qui concernait le comte et sorcier Matthieu, bien qu’il fût séducteur au possible, il n’avait étonnamment jamais exercé ses talents sur elle. Quand au jedi, quasiment prince Matthieu, il n’était pas un homme à femmes et Kathleen savait bien qu’il se réservait pour le grand amour.

« J’en suis certaine aussi »

Après le départ de Dewan, Kathleen eut une pensée pour Matthieu de Kentburry, qui était allé chercher Lancel dans la lointaine Camelot. Il ne reviendrait pas avant quelques jours. Mais normalement, il serait de retour pour sa journée avec Feena. Elle se demanda quand-même comment cela se passait avec Lancel.

Harry Potter Nombre de messages : 95 Date d'inscription : 20/03/2014

Un patronus apparut dans la salle. D’une forme de chien argenté, immense, il semblait couver Kathleen de toute son affection. C’était le Patronus de Matt qu’il avait envoyé à son amie pour qu’elle ne s’inquiète pas au sujet de Lancel. Parce qu’il savait qu’elle se ferait du souci. Kathleen s’en faisait toujours quand il s’agissait des gens qu’elle appréciait. Et puis, elle savait bien que Lancel devait se sentir coupable de la tentative de meurtre sur les parents royaux.

Le Patronus s’avança, s’approcha et parla de la claire et distincte voix de Matthieu qui avait enregistré un message pour la princesse, son amie.

« Bonjour, Kathleen. J’espère que tout va bien au château et que la petite Camille se sent chez elle. Ici, tout va bien. J’ai récupéré Lancel et lui ai annoncé la bonne nouvelle. Nous rentrons et serons de retour d’ici trois jours. Passe le bonjour à Feena. Ton ami, Matt. »

Kathleen en était là de ses réflexions quand soudain surgit le patronus de Matt. Elle reconnut tout de suite le gros chien qui l’avait, un jour, sauvée des Détraqueurs quand elle se trouvait en compagnie du jeune homme dans le village de ses parents. Ce qu’il lui dit concernant Lancel l’inquiéta et la rassura en même temps. Elle n’aimait pas le fait que Lancel pense qu’il pouvait en finir avec la vie. Même si savoir qu’Elora était en vie avait immédiatement changé les sombres pensées du jeune homme, ça ne changeait rien aux yeux de Kathleen. Elle était déterminée à avoir une conversation avec lui dès qu’il serait de retour.

=> Camille/Kathleen, promenade en forêt (titre et lien à venir)