Jour de repas [PV Sorci Deck]

Maria était assise dans la salle à manger, seule, et complètement plongée dans ses pensées. Son époux, le Comte Dracula, s’était absenté pendant quelques jours et Rose était partie en mission d’ambassadrice pour le compte des vampires en terre de Camelot. Maria était donc seule au château avec pour toute compagnie Dimitri Belikov, son garde du corps. Et il fallait admettre que leurs sujets de conversation ne se recoupaient pas tellement. Fort heureusement, le château disposait d’une grande bibliothèque où Maria pouvait tout à la fois tromper son ennui et satisfaire son plaisir de lecture.

Maria s’était rendue à Camelot quelques semaines auparavant en compagnie de son époux, conviés tous deux à une cérémonie fort belle et qui avait été suivie par un bal délicieux où elle avait pu rencontrer ses amies de la Cour et bavarder. Maria savait qu’elle n’avait pas le cœur d’un vampire mais elle n’y pouvait rien si elle était ainsi. Et elle se consolait en participant à tous les bals et en appréciant le fait que, quand ils y allaient, son époux ne rechignait jamais à la faire danser. Cela lui procurait un indicible plaisir et de toute évidence, le Comte Dracula en était bien conscient.

Mais si elle n’était pas actuellement à la bibliothèque, et si elle se permettait de songer à l’absence de ses proches, c’est qu’il était l’heure de son repas. Tous les deux ou trois jours, Maria devait se nourrir. Quelque fois, elle se nourrissait d’animaux, mais leur sang n’était pas aussi vivifiant que celui des humains et une fois par semaine, elle avait besoin d’un véritable humain pour contenter sa faim. Sorci Deck, le serviteur de son époux, était chargé de les lui ramener. Elle lui demandait toujours de sélectionner les pires brutes et les pires monstres, car elle refuser de tuer des gens innocents. Quand les portes de la salle s’ouvrirent, Maria regarda attentivement, espérant l’arrivée de son déjeuner.

Sorci avais été chargé d'une mission assez spéciale par son maître. Mais comme tout serviteur et ami, il accomplit cette tâche. Sorci descendit en ville le soir en pleine lune et  le ciel dégagé. Il alla dans plusieurs ruelles sombres pour chercher des hommes. Il en trouva un particulièrement séduisant  pour lui. il L’attrapa par la gorge et  l’assomma avec un coup de poing bien mis. Il entailla le poignet de cette homme et le mit dans une bouteille. Il le laissa  pour  mort et remonta alors au château. Son travail était de rapporter un repas à sa Maîtresse. Quand  il arriva au château,  il demanda à voir la reine et on l'amena là-bas. Il entra das la salle.

-Bonjour ma reine

Il fit une belle révérence digne de sa maîtresse.

- Voilà votre repas !

Il tendit la bouteille avec du sang encore chaud dedans.

C’était bel et bien Sorci qui arrivait, muni du repas de la jeune reine. Maria en fut soulagée car elle commençait à avoir faim et quand le goût du sang entrait ainsi en elle, elle se sentait comme une bête sauvage jusqu’à ce que sa soif soit apaisée. Et elle détestait se sentir ainsi. Elle détestait cette partie de sa nature qui la poussait à se conduire comme une bête féroce suffisamment régulièrement pour que ce fût embarrassant. Mais elle n’avait pas le choix. Il fallait bien contenter son corps.

Tant que la faim ne se faisait pas trop sentir, Maria ne faisait pas appel aux services de Sorci et se contentait de chasser des animaux. Mais le goût de leur sang n’était pas rassasiant et satisfaisait à-peine son goût naturel pour la chasse. Alors quand la faim se faisait trop sentir, Sorci lui ramenait de quoi manger. A moins, qu’elle ne lui demande spécifiquement un corps, quand elle avait besoin de sentir ses dents plantées dans la chair, Sorci lui apportait une bouteille de la victime de son choix et c’était ce qu’il avait fait aujourd’hui. La reine prit la bouteille que son serviteur lui tendait.

« Merci infiniment de ton aide, Sorci. Tu n’as pas pris le sang d’un innocent, j’espère. »

- Vous savez ma Reine tout ces amuse-gueules se ressemblent. Aucun n’est innocent. On a tous fait une fois un péché capital. Le mien est la luxure. Et le péché me va bien, vous ne trouvez pas ?

Il s’approcha d’un fauteuil et s’assit dedans, les jambes sur l’accoudoir. Il ouvrit un peut ça chemise de deux boutons et laissa sa langue glisser sur ses crocs blanc comme un linge propre.

- Dépêchez-vous, ma reine, de boire ce sang... sinon, ça sera le mien.

Il laissa échapper un petit rire et la regarda avec des yeux de séducteur comme il le faisait si bien.

- Celui-là n’a pas été de tout repos. Il s’est bien débattu et il a trouvé la lumière et le repos éternel… vous voyez de quoi je veux parler ?

Il sourit de pleines dents avant de rigoler.

- Il m’a tellement supplié de partir. Il en a pleuré. Ho, ma Reine, j'aime quand vous me donnez ce genre de mission ! Il faudrait le faire plus souvent !

Maria n’aimait pas tellement ce que Sorci lui disait en ce moment. Personne n’était innocent ? Mais pourtant, si elle lui demandait de veiller à n’embrocher aucun enfant, à n’agresser que des bandits qui avaient commis les pires méfaits, ce n’était pas pour rien. Mais elle savait que Sorci se nourrissait dans l’Allée des Embrumes et en général, ceux qui la fréquentaient n’était pas vraiment des gens bien. Elle préféra quand-même s’assurer d’un petit détail avant de boire ce sang.

« Oui, ce n’était pas un enfant, tout au moins ? Ou une de ces filles que l’on force à vendre leurs corps ? »

Une fois rassurée sur ce point, elle dégusta le sang chaud, sentant ses ardeurs de meurtre l’envahir comme à chaque fois. Mais elle fut satisfaite de ne pas avoir eu à y succomber cette fois encore. Elle grimaça néanmoins quand il se mit à évoquer toute la torture et tout le goût du sang qu’il avait apprécié. Elle n’était pas contre le fait de tuer des hommes qui s’en prenaient aux autres, et quand il le fallait, elle s’en chargeait même elle-même, mais elle n’aimait pas ces bas-instincts.

« Je vois. C’était excellent, Sorci, tu as été parfait comme toujours. Mais dis-moi, comment se passe ta vie à notre Cour ? T’y sens-tu bien ? »

- En aucun cas, j'aurais pris un enfant ! Vous savez qu’ils sont réservés pour la Saint André. Et pour les femmes de joie... à mon grand regret, je n’en ai pas vue.

il sourit et se reconcentra sur la reine qu’il regarda de haut en bas avec un large sourire.

- Hoo ma reine... Ne parlons pas de sujets trop compliqués. Comment dire, certaines personnes dans le château paieraient cher pour voir ma tête au bout d’une pique. Je remets ces arrogants de gardiens à leur place. Ils m’énervent !

Il se leva d’un seul coup et passa dans une colère noire. Ses yeux avaient changé de couleur, ils étaient devenus blancs.

- Si je me retenais pas, il y en a qui seraient déjà morts sur mes crocs ! Ils vous manquent de respect, vous crache dessus, Et quand on a le malheur d‘en toucher un ! C'est moi qui prend tout ! Cela m'énerve !


il retourna s’asseoir dans la même position qu'il avait tout à l heure. Il respira un grand coup et retrouva sa forme normale. Il sourit à Maria.

- Et vous, vous ne vous ennuyez pas ici ?

Les paroles de Sorci ne rassurèrent qu’à-moitié la jeune reine, mais elle savait pertinemment que jamais elle ne demanderait à Sorci d’aller lui chercher une victime le jour de la Saint-André. Donc, globalement, elle, au moins, ne consommerait jamais d’enfants. Pour les autres, elle savait qu’elle ne pouvait rien y faire. Ce qu’elle estimait important, ses valeurs, ne l’étaient pas pour les autres vampires. Et Maria s’était promis de l’accepter le jour où elle avait accepté d’être reine.

« Oui, évidemment. »

Maria n’appréciait pas les conflits au sein des personnes qui dépendaient d’elle. Si ce que disait Sorci était vrai, il allait falloir qu’elle mette le holà. Il n’était pas question que les choses se passent de cette façon.

« Je n’ai pas l’intention de laisser faire, Sorci. Vous connaissez mon point de vue par rapport à ceux qui posent des problèmes au sein de la communauté. Les vampires se doivent d’être unis pour affronter nos par trop nombreux adversaires. Si cela se reproduit, n’hésitez pas à m’en parler, je vous défendrai, vous le savez. »

Elle avait une entière confiance en lui et en sa façon de procéder. Lorsqu’il lui demanda si elle ne s’ennuyait pas trop, ses yeux se voilèrent.

« Oh, eh bien… je fais avec. »

Il rit aux éclats, il la regarda avec un grand sourire avant de se redresser et de remettre sa veste en place.

« Ma chère Reine, je sais me défendre tout seul et faire appel à votre clémence et aide serait une preuve de faiblesse et ne me serait guère utile ! Mais votre sollicitude me touche énormément ! »

Il posa sa main sur son cœur puis il écouta le discours de la Reine attentivement. Il explosa encore de rire avant de se lever et se mettre en face de la souveraine.

« Si on nous a donné l'éternité, c’est qu’il y a une bonne raison ! »

Il posa son doigt sur la joue de la jeune femme en souriant avant de le retirer et de se diriger vers la fenêtre.

« Il faut profiter de la vie et du monde dans tous les sens du terme. »

Sorci était courageux et affrontait les obstacles de la vie avec beaucoup de force de caractère, ce qui ne pouvait qu’imposer respect et bienveillance au cœur de la jeune reine. Toutefois, elle n’appréciait pas les conflits au sein de son peuple. Et si des tensions éclataient, ceux qui en étaient la cause allaient avoir de ses nouvelles. Si cela ne suffisait toutefois pas, elle se sentait prête à en référer à son époux. Tout cela ne se passerait pas comme ça et elle comptait bien s’en assurer. Mais elle se contenta de sourire gentiment à Sorci.

Sa sollicitude et ses encouragements la touchaient. Malheureusement, Maria ne savait pas s’amuser comme les autres vampires dont les jeux lui apparaissaient parfois cruels et sanguinaires. Elle savait qu’elle faisait office d’exception en matière de vampire mais elle était comme ça et elle ne changerait plus, ça faisait des siècles qu’elle ne l’avait pas fait après tout.

« Que voulez-vous, Sorci ? Je ne suis pas comme vous tous. Vos amusements m’ennuient un peu, je l’avoue. »

Sorci se mit légèrement à rire devant les propos et les paroles de sa jeune souveraine concernant ses instincts de vampire et les jeux de chasse ou autres qui plaisaient et amusaient tant ses sujets, contrairement à elle qui les trouvait ennuyeux.

« Hm ! Ha ! Vous ne savez pas ce que vous perdez à ne pas vous laisser aller par votre instinct parfois ! Vous verriez que vous y prendriez du plaisir, de l’amusement et de la satisfaction ! »

Commença-t-il à dire, toujours prés de la fenêtre et dos tourné à la jeune femme qui l’écoutait sans rien dire avant de continuer.

« Mais d’un autre coté, je respecte votre opinion et choix de vie et vous envie d’arriver à vous contrôler et luter contre vos pulsions et votre instinct ! Moi, j’en suis bien incapable et n’en ai guère envie aussi, je dois bien l’avouer. »

Il se tourna vers Maria, un grand sourire amusé sur le visage et les lèvres avant de continuer.

« Au fait, j’ai appris l’arrivée de nouvelles recrues bientôt au château ! Tout fraîchement sorties du berceau de l’académie ! On va enfin pouvoir s’amuser un peu ! Enfin surtout moi vu que je serais chargé de l’un des groupes arrivant avec un collègue ! Il me semble que dans l’un d’eux, il y aura votre nièce ?! »

Du plaisir, de l’amusement, de la satisfaction à se montrer féroce, brutal et sans âme… Oui, Maria devait avouer qu’elle avait parfois pris du plaisir à cela, quand elle avait chassé des brigands et des voyous sans cœur, dont certains assassinaient femmes et enfants innocents. Mais c’était le plaisir de la vengeance, bien plus que celui du sang qui avait alors parcouru ses veines. Mais nul ne pouvait comprendre la nature de sa soif, pas ici, ou les instincts étaient ceux de la violence. Elle se contenta donc d’un léger sourire.

Elle se demanda si Sorci l’enviait sincèrement de pouvoir contrôler son instinct et ses envies de meurtre ou non, mais il avoua bien qu’au fond, il n’en avait guère envie. Il était heureux comme il était et si Maria refusait qu’il s’en prenne à des innocents pour ses propres repas, elle ne pouvait malheureusement l’empêcher de céder à ses propres instincts avec n’importe qui, pas plus que les autres. Mais au moins, elle, elle ne touchait pas aux innocents. C’était déjà ça.

« Oh, je sais bien que c’est moi qui ne suis pas normale parmi les vampires. Mais je sais aussi que je suis ainsi et que je ne changerai jamais. De fait, j’apprécierait donc de pouvoir voyager davantage et rencontrer des gens, des humains, afin de passer des moments agréables à mon goût. Mais cela est difficile à organiser, vous comprenez, Sorci. »

Elle sourit à l’évocation de l’arrivée des nouveaux. Parmi eux, il y aurait Rose Hathaway, destinée à devenir son garde du corps, et la fille d’une de ses amies proches. Maria était impatiente de revoir la jeune fille et elle fut contente de savoir qu’elle finirait sa formation entre les mains de Sorci qui était un excellent vampire.

« Rose Hathaway n’est pas ma nièce, mais je la considère effectivement comme tel. Je suis contente de savoir que vous vous chargerez de son groupe. Vous veillerez bien sur elle, n’est-ce pas, Sorci ? »

Sorci écouta sa jeune souveraine lui avouer qu’elle était bien à part de lui et des autres vampires avec leurs caractères plus ou moins violents, dont le plaisir et l’amusement était d’effrayer et faire souffrir leurs victimes avant de les vider de leur sang. Elle, elle préférait largement voyager, rencontrer, discuter et se faire des amis et connaissance plus ou moins proches, elle trouvait son bonheur, sa satisfaction et amusement ainsi, même si cela reste tout de même difficile vu ce qu’elle était et qui elle était.

« Oui je comprend ! »

Par la suite, la jeune souveraine affirma les dires et rumeurs que Sorci avait entendu concernant la nièce de sa Reine, du doux nom de Rose Hathaway.

Celle-ci lui affirma qu’elle n’était pas sa nièce de sang, ni de proche famille mais qu’elle la considérait comme elle car elle était l’arrière-petite-fille de sa meilleure amie et qu’elle était par ce fait, heureuse de son arrivée prochaine au château et sous bonne garde et charge du jeune vampire, lui demanda ainsi de bien veiller sur elle.

Ce qui confirma ce que le jeune homme pensait déjà, la jeune femme avait muté sa jeune nièce dans le groupe à sa charge car elle pensait qu’il était le plus apte à s’occuper d’elle et à lui apprendre et corriger ses lacunes et inexpérience manquante en tant que gardienne.

« Ne vous inquiétez pas, je vous promets de l’avoir à l’œil et de combler ses lacunes et inexpériences en tant que gardienne ! Mais je ne promets pas d’êtres tendre avec elle, je suis un professeur très dur et strict ! »

dit-il, dans un sourire et air amusé et sadique. Il adorer s’amuser avec les nouvelles recrues tout juste sorties de l’école qui arrivaient au château, ils étaient tellement peureux, inexpérimentés et fragiles qu’ils le craignaient tout de suite, ce qui l’amusait beaucoup, il aimait aussi leur infliger des exercices plus ou moins durs, douloureux et épuisés jusqu'à les en faire pleurer. Au jour d'aujourd’hui, aucun ne lui avait tenu tête ni défier son autorité.

Elle sourit légèrement à Sorci qui comprenait son point de vue. Même si elle était une vampire, elle était avant tout une reine et plus le temps passait, plus elle s’en rendait compte. Les choses étant ce qu’elles sont, Maria espérait bien que tôt ou tard, elle pourrait trouver ici réconfort et joie, mais elle savait que seuls Dracula et maintenant, Rose, pourraient lui en apporter un peu. Mais au moins, Sorci avait raison sur un point, c’était que les choses étaient sur le point de changer.

Il allait prendre soin de Rose, cela fit plaisir à Maria. Bien entendu, il serait dur et sévère, un professeur inflexible, comme tout professeur vampire qui se respecte. Rose devait devenir une gardienne et pour ce faire, il était temps qu’elle apprenne les choses dures de la vie de vampire, mais au moins, il ne lui arriverait rien de dangereux aux côtés de Sorci, et cela suffisait à rassurer la jeune souveraine, qui n’avait pas envie de voir pourtant la jeune fille traitée différemment des autres. En effet, elle savait que ce genre d’attitude déplaisait à Rose.

« C’est bien normal. Mais je serai rassurée de la voir entre vos mains », dit-elle en achevant son repas et en tendant la bouteille vide à Sorci. « Merci de votre dévouement, Sorci. »

Sorci ne put s’empêcher de sourire légèrement face aux propos de Maria concernant sa jeune nièce qui allait être sous sa garde dans peu de temps. La jeune femme lui avoua qu’elle préférait et se santait plus rassurée que la jeune gardienne soit dans son groupe et responsabilité.

« Mais tout le plaisir était pour moi, altesse ! »

Répondit le jeune homme avec le sourire avant de s’incliner respectueusement devant sa souveraine qui venait de le remercier pour son dévouement quotidien, pour se redresser un instant après et de prendre la poche de bouteille de sang vide que la jeune souveraine lui tendit.

« Bien si vous n’avez plus besoin de moi je vais me retirer ! Passez une bonne fin de soirée ma reine ! »

Il était temps pour Sorci de se retirer. Il avait beaucoup de choses à faire. Maria le comprenait et elle décida de ne pas le retenir plus qu’il n’était nécessaire. Elle était tout-de-même contente que Rose ait trouvé un Maître qui saurait lui apprendre les choses avec bienveillance et sans lui causer du tort. Maintenant, restait à voir ce que vaudrait la fille de son amie au combat. mais la jeune reine était convaincue qu’elle saurait se débrouiller. C’était de famille après tout.

Elle sourit à Sorci et songea à l’avenir, à tout ce qu’elle prévoyait et à ce qu’elle ne pouvait prévoir avec tranquillité. Elle songea à organiser des bals, à distraire ses vampires et tous les conseils de Sorci n’entrèrent pas dans une oreille sourde. Souriant, elle donna congé au vampire sans en avoir le moindre souci.

« Merci encore Sorci, je ne vous retiendrai pas davantage. »

Ce fut les dernières paroles et échanges avec la souveraine et elle lui donna son accord pour le laisser partir et rejoindre ses compagnons d'armes, son poste et devoir de gardien et protecteur du palais et ses nombreux habitants du monde de la nuit et des ténèbres .

Il saisit avec douceur et précaution la main de sa jeune souveraine avant de s'incliner respectueusement devant elle, déposant un baiser sur la main de celle-ci pour ensuite déposer un regard et léger sourire charmeur et amusé avant de se retirer.*

"Très bonne fin de soirée , ma reine !" Dit-il avant de s'éclipser.